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Pomme de terre : "la bleue de la Manche"

Publié le par Ph L

Pomme de terre : "la bleue de la Manche"

Pomme de terre : "la bleue de la Manche"

le Val de Saire a longtemps développé la culture de la pomme de terre avec de nombreuses variétés. la fameuse bonnotte ou bounotte est originaire du Val de Saire de Réville.

Parmi les variétés particulières à signaler "La bleue de la Manche" dont la peau est violette et la chair également.

La bleue de la Manche

La bleue de la Manche

A ne pas confondre avec la "Reine des cuisines" à peau bleue mais à chair blanche ou jaune.

La Reine des cuisines

La Reine des cuisines

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Automne la vie, la couleur et le repos

Publié le par Ph L

Automne la vie, la couleur et le repos

Automne la vie, la couleur et le repos

C'est l'automne, dans le jardin les arbres préparent leur repos hivernal en perdant leurs feuilles (le figuier) ou en livrant leurs fruits pour mieux revivre le printemps prochain (le mêlier)

Automne la vie, la couleur et le repos

Victor Hugo a écrit :

" murs villes et ports, asiles de morts tout dort ...

... mais au dehors la meute innombrable des vents aboie autours des seuils et des auvents"

En ce qui me concerne au dehors du jardin; comme beaucoup je me suis rendu chez le fleuriste-horticulteur et j'ai trouvé une explosion de couleurs de vie.

Automne la vie, la couleur et le repos
Automne la vie, la couleur et le repos
Automne la vie, la couleur et le repos
Automne la vie, la couleur et le repos
Automne la vie, la couleur et le reposAutomne la vie, la couleur et le repos
Automne la vie, la couleur et le repos

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Marée vive eau, coefficient 112

Publié le par Ph L

Marée vive eau, coefficient 112

Marée vive eau, coefficient 112

Nouvelle marée de vive eau avec un coefficient maxi de 113 hier 28 octobre.

Ce matin coefficient de 112.

Marée vive eau, coefficient 112
Marée vive eau, coefficient 112

Des marées de vive eau en 2015, pour établir des comparaisons avec celle de ce jour, suivre le lien ci-dessous.

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Pour la reconnaissance des langues régionales

Publié le par Ph L

Pour la reconnaissance des langues régionales

Protestation en direction des sénateurs

Préparation de Cimenets à Ruffosses 1939

Préparation de Cimenets à Ruffosses 1939

Le cimenet (extrait)

Quaind no défouonait le cimenet, il ‘tait doraé sus le dessus aveu des petites railes pus cllaires dains la craôte feine. Et no le vendait dains la bouotique byin seu, mais surtouot les jouors de feires et de marchis …

En av’ouos quiques couops mouogi ? I faôt qu’i sei byin frais, aveu, dains la min mouofllette et byin sèque, des petits ur graôs coume des taêtes d’épinglles. Ne le mouogiz paé sains beire, cha vouos empal’fait. Trempaez-lè dains voute cafaé et, muus, dains eune moque de pur jus. En étaé qu’i fait byin caôd, y a ryin de milleu ! Ch’est nouorrissaint et … cha fait beire. Mais si vos coapez eun conuet dains vooute moque, o s’sa vyide sains beire à même… Ne faites paé coume noute veiseine palmyre qu’avait mouogi pouor sa colatioun, eun jouo de sant Jacques à Mouotebouorg, eun cimenet touot entyi, trempaé dains eune moquie de pur jus d’eune pinte. Quaind o feut tchitte, o dit à l’aôbergiste : « Bâyiz-meieune aôte moque, ch’est men cônuet qu’a beu la prémyire ! » C’te pouore Palmyre, olle aimait byin le cimenet, mais le pur jus li passait enco pus praés du quoeu ! Ch’est lli qu’avait acataé à mes gens eeune barique de bère de chent pots que li avait gaintaée dains son ch’lyi. « Cha me durera jusqu’à l’annaée qui vyint ! » qu’olle avait dit. Hélos ! oû bouot de syis meis, i en avait pus ! « Je n’y coumprends ryin, que disait palmyre, je n’en y pouortaint jamais halaé qu’aveu men petit godet ! » mais o ne disait paé coumbyin de couops qu’olle y alait par jouo, surtouot quaindo mouogeait du cimenet qu’n beuvait oûtaint que lli !

J’arverrouns –t-i quiques couops de biaôs cônuets doraés du Pount-l’Abbé, de Blloôville, de Reufaôsse ou byinde Sersouët ? Est-i dit que la drényire guerre les éra tuaés ? N’y a-t-il pus de bouolaingis qui savent le faire , n’ount-i paé touot chenna qu’i faôt coume aôtfeis ? de la flleu, du bûre, du lait et d’s oeus , quaind qui que no-z-en retrouera sus les étâs, ès feires d’éaé ou byin d’aryire, coums dains touotes nous assembllaées ? je vouos caôtioune que les pratiques ne lû mainqueraient paé. « cha s’rait chi ? » que vos diraez. Qui qui n’est paé chi dains le jouo d’an’hyi ? Alouns, les bouolaingis, essayiz ! essayiz tréjouos, no verra byin ! J’artyins d’avainche le prémi cônuet du prémyi bouolaingi qu’en refera.

Mars 1952

Pierre Guéroult

Contes et récits.

la marchande de cônuets de Ruffosses à  la foire de La Pernelle

la marchande de cônuets de Ruffosses à la foire de La Pernelle

Si les sénateurs et législateurs persistent la France ne ratifiera ps la charte des langues régionales.

Un texte en Normand en guise de protestation.

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Les puits couverts, Sainte Mère Eglise

Publié le par Ph L

Les puits couverts, Sainte Mère Eglise

Les puits couverts, Sainte Mère Eglise

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Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre

Publié le par Ph L

Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre

 

mis à jour 17/11/2015

Pressoir, une longue étreinte au manoir d'Arreville à Sainte -Geneviève

Pressoir, une longue étreinte au manoir d'Arreville à Sainte -Geneviève

Beaucoup de lecture aujourd'hui. Je cite le journal de Gilles de Gouberville sir du Mesnil au Val.

A retrouver via Twitter https://twitter.com/gouberville

Nous sommes en 1557, le sire dans ces extraits narre les actions liées aux pommes, aux tonneaux et à la fabrication du cidre ou du poiret.

Je constate qu'il parle de cueillir, d'un tonneau de dix pipes soit si mes comparaisons sont bonnes 4 500 litres et d'autres de deux pipes soit 900 litres, ce qui me semble plus conforme à la réalité d'aujourd'hui.

Sue le pressoir quarante rasières de pommes ce qui correspond dans le Val de Saire à deux tonnes. Ce devait être déjà un beau pressoir (une longue étreinte ?)

La lecture donne aussi des indications sur les variétés de pommes, celle présentées en photo sont citées par Gilles de Gouberville à d'autres dates.

A plusieurs reprises il est évoqué la fabrication de cercles de tonneaux. Pour en savoir plus, suivre le lien vers une ancienne publication

Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre

3 dec 1557

Je fys descendre six vingtz rasières de pommes pour fère quattre pippes de cydre . . . VII s III d.

 9 nov 1557

Le mardi IXe, je ne bougé de céans. Il fist fort beau temps. Je fys achever de cueullyr les pommes de Verd-Caillou par Maillard, Nicollas le valet, Margot et Labottée, qui tenoyent une couverture de lict sur quoy le fruyct tomboyt, de peur qu'il ne se cassast.  Comme j'achevoys de faire cueullyr ung peu avant soleil couché arriva ma niepce de Cresné et sa compagnée  

8 nov 1557

Le lundi VIIIe, je ne bougé de céans.  Symonnet cueullyt des poyres de Verd-Caillou et d'aultres environ deux boisseaulx avecques la main dedens les arbres. Je fys achever de cueullyr toutes les pommes du grand jardin.

6 nov 1557

Le sabmedi VIe, je ne bougé de céans. Je fys cueullyr des pommes au jardin des entes. Dès le matin, Cantepye s'en alla chez luy

30 oct 1557

Le sabmedi pénultième, je ne bougé de céans. On jeûnoyt pour la vigille de la Toussainctz qui eschoyt à demain. Je fus fère cueullyr les pommes de Durepel, de l'hostel Hamel, par Melenc et la femme Doysnard. Thyénot Voysin releva ung tonneau de quattre pippes et y myst huyct dovelles neufves. Arnould fut à Cherebourg et apporta du beuf et de la chandelle pour. . .

27 oct 1557

Le mercredi XXVIIe, vigille Sct-Symon, je ne bougé de céans

Je fys tirer ung marc de troys pippes de toutes pommes doulces partye de Testonnet.
Mon filleul de Raffoville vinst céans à jour failly. 
Il y souppa et coucha. Arnould fut à Sct-Pierre, pour fère achatter à Denys Renouf,  de Téville, de la toylle pour les enfans de Michelet Gardin et porta de la fayne pour semer à Raffoville.

26 oct 1557

Le mardi XXVIe, je ne bougé de céans. Il fist assés beau temps. 
Je fys cueullyr des pommes tout le jour. Cantepye fut à Vallongnes dès le matin et s'en alla de là.

Pommes "Jaune Couet"

Pommes "Jaune Couet"

 23 oct 1557

Le sabmedi XXIIIe, je ne bougé de céans. Les Essartz fut céans pour les soubz de Michelet Gardin et y disna. 

Je fys cueullyr des pommes.

Symonnet et Damours furent aulx perdris tout le jour et en prindrent cinq,  et faillirent une compagnée de rouges à Gonneville. Arnould fut à Cherebourg et apporta du beuf pour. . . . VIII S.

Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre
Un pressoir

Un pressoir

22 octobre 1557 

La relevée, je fus chez Auvré où Robert Launey et ses compagnons tonneliers estoyent. Thomas Drouet s'y trouva, qui s'en revinst quand et moy jusques à la bergerye. Gilles Auvrey vinst jusques à céans. Je luy baillé quattre douzaines de sercles à tonneau.

 7 oct 1557

Le jeudi VIIe, je ne bougé de céans. Je fys fère le baillet du cydre qu'on tira hier et cueullyr des pommes la relevée. 

 6 oct 1557

Le mercredi VIe, je ne bougé de céans. Quasi tout le jour ne cessa de plouvoyr. Je fys tirer le marc des pommes qu'on avoyt pilées lundi. Mon reusme me pressoyt fort et fus contrainct me retirer en ma chambre avant qu'il fust nuyct.

5 oct 1557

Je m'assis avecques eulx et y fus quelque temps, puys allasmes à Gouberville voyer les pommes et futaille que je y avoys.

 4 oct 1557

Le lundi IIIIe, je ne bougé de céans. Je fys piler quattre-vingt rasières de pommes de haye.

Quatre vingt rasières soit dans le Val de Saire quatre tonnes, cela suppose posséder un très gros pressoir.

 29 sept 1557

 allasmes voyer le pressoyer que mon filleul avoyt faict de nouveau et prinsmes nostre vin,

 24 sep 1557 

Je fys cueullyr les pommes doulces et les plus tendres du grand jardin et fère du baillet.

 23 sep 1557

Je fys piller des pommes

Loys Quentin faisoyent des sercles. Comme je y estoys, arriva Robert Drouet pour avoyr des sercles à ung tonneau de dix pippes pour le sr de Tourlaville, et Jehanne Fréret pour tonneau de deux pippes et pour botte. j'envoyé Michelot chez Auvrey porter II s. à Jacques Goguelin, qui m'avoyt her soyer accoustré des sées pour le pressoyr. II s.

 22 sept. 1557 

 Je fys cueullyr des pommes près l'église,  sçavoyr ceux de Becquet, de Raillé et de Gros-Doulx.

 21 sept. 1557

Jehan Luce m'apporta, la relevée, quattre rasières de pommes que m'envoyet la femme de feu Guillaume Luce·

Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre

~~ Jehan Luce m'apporta, la relevée, quattre rasières de pommes que m'envoyet la femme de feu Guillaume Luce.

  20 sep 1557

Le lundi XXe, vigille Sct-Mathieu je ne bougé de céans.

Je fys tirer le marc de quarante rasières de pommes de Couet et achever de cueullyr les pommes de haye.

 

 18 sep 1557

Le sabmedi XVIIIe, je ne bougé de céans.

Thiénot Voysin besongna tout le jour à tonneler. 

Je fys piler quarante rasières de pommes de Couet et cueullyr des pommes de haye au jardin aulx entes.

 16 sep 1557

Le jeudi XVIe, je ne bougé de céans:

Tout le jour, je fys cueullyr des pommes.

15 sep 1557

Le mercredi XVe, je ne bougé de céans.

Tout le jour, je fys cueullyr des pommes

 14 sep 1557

Le mardi XIIIIe,jour Scte-Croyx, je ne bougé de céans.

Il fist assez beau temps.

Je fys tirer le marc qu'on avoyt faict samedi/ pour ce qu'il se gastoyt.

Le matin, Lefort, sr de Carneville, vinst charcher des sercles à tonne. Jehan Bourdet du Teil, s'y trouva,

 Je fys venner et eslyre les pépins du marc des poyres. . . . VII s. 0

11 sep 1557

J'envoyé à Monsr de Sct-Naser vingt-six douzaines de sercles à tonneau et quattre douzaines de sercles à pippe et de l'osier par Lajoye et Thomas Drouet, qui en revindrent il estoyt soleil couché.

On acheva de cueullyr la chenevière et de battre le sarrasin. 0

Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre

 10 sep 1557

Le vendredi IXe, je ne bougé de céans.

Je fys cueullyr des pommes et du chambre  jusques à tant que la pluye vinst ung peu apprès mydi. Tout le reste du jour ne cessa de plouvoyr jusques à mynuyct.

 7 sep 1557

Le mardi VIIe, vigille Notre-Dame, je ne bougé de céans

Je fys cueullyr le reste des pommes de Doulx-Raillé, et apprès les pommes de Bosc estantes à la haye de la Perruque,

6 sep 1557

Le lundi VIe, je ne bougé de céans. Thomas Drouet fut à Cherebourg et apporta de la viande pour X s.

Tout le jour il fist fort beau temps. Je fys cueullyr les pommes de Guillot Roger et une partye de ceulx de Doulx-Raillé.

4 sep 1557

Le sabmedi IIIIe, je ne bougé de céans

J'envoyé Arnould à Gouberville fère cueullyr des pommes.

  Je fys besongner au reste du fain au Couvert et l'apporter pour ce qu'il ne pouvoyt sécher là.

Je fys cueullyr des poyres pour fère du peray et ce que j'avoys de pommes de Clérel, et ce qui estoyt de Guillot Roger au grand jardin

Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre

31 août 1557

Le mardi dernier jour, vigille de Sct-Gille on acheva de faucher au pray du Couvert. 0

31 août 1557

Je fys mettre en petite viellotte le fain qui avoyt esté hier fauché

. Le reste du jour on cueullyt des pommes.

Je fys piller par Nicollas Le Valet les premières cueullyes pour fère une pippe de cydre.

 30 août

 relever les bestes qui tomboyent dedens le rayon.

Ce même jour, Jehan Groult commença à faucher le gain du pray du Couvert, et fys achever de cueullyr les pommes de l'hostel Hamel avecques Melenc, son gendre et sa fille.

Gilles de Gouberville, les pommes et le cidre

· 26 août 26 août 1557

 26 août 

Je fys cueullyr à relevée quinze rasières de pommes de Couet chez Henry Gardin par Symonnet, Laurens Lajoye, le vicayre et aultres.

· 26 août

Gaulvain Fleury redressa l'esmoy du pressoyer et remist des cyseaulx à la roe du moulin.

· 26 août

Il heult IIII s. et quattre douzaines de sercles à tonneau, tant pour sa journée d'hier que d'ennuyct,

 25 août 1557

Le mercredi XXVe. je ne bougé de céans. Gaulvain Fleury et son filz besongnèrent à mettre une planche à l'esmoy du pressoyer 

· 25 août 1557

Je fys sier le sarrasin de la Vigne-Liot

. Missire Jacques Auvrey me donna cinq rasières de pommes de Couet et Mesnage quattre  que Symonnet, Arnould, Lajoye et Michelot, vicayre, furent cueullyr Mon filleul s'en alla apprès disner. Sur la relevée, Cantepye vinst comme je faisoys cueullyr des poyres de Verd Jehannet.

 

 

Les deux premiers tonneaux sont soutenus par une douzaine de cercles

Les deux premiers tonneaux sont soutenus par une douzaine de cercles

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La rasière de pommes

Publié le par Ph L

La rasière de pommes

La rasière de pommes

Questions récurrentes : combien faut-il de rasières de pommes pour obtenr un tonneau de cidre ? Ou comment définir une rasière ?

Réponse question deux.

Aujourd'hui

Dans le Val de Saire, une rasière  =  50 kg,

Dans la Hague,           une rasière = 100 kg.

Voilà qui est clair, il n'existe pas une réponse mais des réponses selon le lieu où l'on est.

 

Autrefois

la référence n'était pas une unité de masse mais une unité de capacité, le boisseau . alors tout se complique.

Ci-dessous reprise d'une publication précédente dont j'extrais la partie consacrée aux mesures de capacité

Elles étaient fixées sur le pot. En appliquant différents coefficients, on définissait des valeurs allant de la demoiselle au tonneau. Il faut savoir que différentes valeurs du boisseau pouvaient coexister. On précisait ainsi : boisseau de Barfleur, de Valognes, etc ...

demoiselle = 1/32 pot = 58 mL ·
petit pot = 1/16 pot = 116 mL ·
demion = 1/8 pot = 233 mL ·
pinte = 1/4 pot = 465 mL ·
chopine = 1/2 pot = 931 mL ·
pot = 1,861 l ·
velte = 4 pots = 7,444 L (pour les futailles) ·
cabot = souvent 9 ou 10 pots = 16,749 ou 18,610 L ·
boisseau = souvent 18 ou 20 pots = 33,498 l ou 37,220 L ·
barrique = 120 pots = 223,32 L (pour la chaux et le charbon de bois) ·
tonneau = 4 barriques = 480 pots = 893,28 L

A mon avis une correction s'impose
A mon avis une correction s'impose

A mon avis une correction s'impose

Cet instrument de mesure (photographié à la ferme musée du Cotentin, Sainte Mère Eglise) symboliserait le boisseau et correspond à ce que j'ai vu ailleurs.

Ses dimensions : diamètre= 40 cm ou 4 dm, profondeur = 40cm ou 4 dm

Volume = Aire de base X hauteur

soit V= pi X 4² / 4 X 4 = 50,24 dmou 50,24 litres

 

Cet instrument de mesure a donc une capacité de 50 L, ce qui est en désaccord avec la définition ci-dessus.

Pour compléter cse observations, je reviens vers le professeur  René LEPELLEY qui en 1973 écrivait, "le vocabulaire des pommes dans le Val de Saire (Manche)"

"la rasière" est une mesure de capacité pour les solides, qui, dans le Val de Saire, vaut un double-boisseau, soit 100 litres. cependant dans la Hague, elle vaut 3 boisseaux (Fleury 291), à Bricquebec (arr de Cherbourg) 4 boisseaux (enquêtes du cercle de dialectologie normande), tandis qu'au contraire, dans le Bessin, elle n'est qu'un demi-boisseau (Joret 155). Le mot rasière est un produit du latin rasus 'ras'. Il est répandu de longue date en Normandie et Picardie. dans cette province, on emploie surtout la rasière pour mesurer les grains et la houille; en Normandie, pour les grains et les pommes.

Ce qu'écrit René Lepelley rejoint mon calcul précédent.

"rasière" est un terme employé par Gilles de Gouberville (1.557)

Vous aimez la simplicité, alors revoyez les définitions dans les dictionnaires de normand et dans le Larousse (1956)

La rasière de pommes
La rasière de pommes
La rasière de pommes
La rasière de pommes
La rasière de pommes
La rasière de pommes

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Déguster la rioute (échaudé de savoie)

Publié le par Ph L

Déguster la rioute (échaudé de Savoie)

Déguster la rioute (échaudé de savoie)
Déguster la rioute (échaudé de savoie)

Je viens de découvrir un nouvel échaudé.

Il est fabriqué en Savoie.

Composition :

farine,
eau, sucre,

grains d'anis
sel et poivre.

Comme les échaudés de l'Aveyron, il est fortement aromatisé à l'anis, mais par sa forme il ressemble davantage au brassadeau de Provence. L'ajout de poivre semble constituer une grande originalité.

Déguster la rioute (échaudé de savoie)

Si la boulangerie Varçin à Myans 73800, en fabrique deux fois par semaine il semblerait que cette pâtisserie se préparait à l'occasion de foires et pélerinages.

Déguster la rioute (échaudé de savoie)

Le nom "rioute" signifierait "lien", son nom et sa forme seraient donc à rapprocher de la "Torquette" normande (une teurque est aussi un lien).

Les rioutes sont vendus par chapelets de 6.

Les rioutes se consomment nature ou  trempées dans du vin rouge sucré (chicholles)

Déguster la rioute (échaudé de savoie)

J'espère au printemps organiser un week-end échaudé avec conférence, dégustation, travaux pratiques et lectures.

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Vendange tardive ou vendange de glace

Publié le par Ph L

Vendange tardive ou vendange de glace

Vendange tardive ou vendange de glace

Je ne sais pas si la vendange sera tardive, mais la teneur en sucre tarde à envahir les papilles.

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C'est la saison

Publié le par Ph L

C'est la saison

C'est la saison

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